Les tensions montent au sein de la classe politique sud-coréenne, suite à l’annonce des résultats des négociations sur l’accord de libre-échange entre la Corée du Sud et les Etats-Unis.
Sohn Hak-kyu, le président du Parti démocrate, le premier parti d’opposition, a déclaré que Séoul s’était contenté d’accepter les demandes unilatérales de Washington. Il a demandé au président Lee Myung-bak d’annuler l’accord et de présenter ses excuses au public. Park Jie-won, chef du groupe parlementaire du Parti démocrate à l’Assemblée nationale, a déclaré que son gouvernement avait cédé sur tous les points abordés lors des négociations, pendant que l’attention du public se concentrait sur l’attaque nord-coréenne.
Lee Hoi-chang, le patron du Parti libéral progressiste, une petite formation d’opposition, a estimé que la Corée du Sud avait fait des concessions très importantes aux Etats-Unis afin de préserver l’alliance militaire entre les deux pays.
Des accusations réfutées du côté du GPN, le parti de la majorité présidentielle : son président Ahn Sang-soo a déclaré que le traité de libre-échange aura un effet bénéfique pour l’ensemble de l’économie sud-coréenne. Il a ajouté que cet accord permettrait aux deux pays de développer leurs échanges économiques, et d’approfondir leur coopération en matière de sécurité.