Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères et ses homologues américain et japonais, réunis aujourd’hui à Washington, se sont engagés à faire front commun après le bombardement nord-coréen de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong. Ils ont également demandé à Pyongyang d’arrêter ses opérations d’enrichissement d’uranium.
Dans le communiqué qu’ils ont adopté au cours de cette réunion, le sud-Coréen Kim Sung-hwan, l’Américaine Hillary Clinton et le Japonais Seiji Maehara ont confirmé leur position sur les pourparlers à six pays sur les programmes nucléaires nord-coréens, que Pékin avait proposé de reprendre début décembre. C’est-à-dire que le régime de Kim Jong-il devra faire des efforts sérieux pour améliorer ses relations avec Séoul et prendre aussi des mesures concrètes en vue de se dénucléariser de façon complète, vérifiable et irréversible.
A l’issue de leurs discussions, Hillary Clinton a affirmé aux journalistes que la Corée du Nord devrait arrêter toutes ses provocations et son attitude belliqueuse avant la reprise des pourparlers à six pays. Cela peut signifier le refus de la proposition chinoise de reprendre les pourparlers à six. Pour sa part, Kim Sung-hwan a affirmé que lui et ses homologues étaient d’accord pour dire que la Corée du Nord, si elle se livre à de nouvelles provocations, devra assumer leurs conséquences.
Les chefs de la diplomatie des trois pays ont également affirmé s’attendre à ce que la Chine fasse pression sur Pyongyang.