Bientôt, Pyongyang ne sera plus seulement « l'ennemi principal » de Séoul, mais son « ennemi public numéro un ». Le ministère sud-coréen de la Défense a en effet décidé d'utiliser un vocabulaire plus fort à l'encontre de son voisin. La publication d'un livre blanc, d'ici une à deux semaines, devrait confirmer ce changement lexicologique.

La première fois que la Corée du Sud a employé le terme « d'ennemi principal » remonte à 1995. L’année précédente, le Nord avait menacé de transformer Séoul en une « mer de feu ». En 2004, la formule avait été légèrement modifiée: Pyongyang était désormais devenue « une menace militaire directe ».