Séoul a aujourd’hui donné suite à l’offre de dialogue formulée hier par Pyongyang. Le ministère sud-coréen de la Réunification a en effet affirmé qu’un dialogue sur deux questions devrait avoir lieu d’abord, tout en proposant de tenir une rencontre pour en discuter.
Il a donc d’une part demandé à Pyongyang de prendre des mesures afin d’assumer la responsabilité du torpillage de la corvette sud-coréenne Cheonan et du bombardement de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong, de promettre de ne plus se livrer à de telles provocations, et d’autre part, de faire preuve de sincérité à l’égard de sa dénucléarisation.
Un responsable du ministère a affirmé qu’il s’agit d’une position coordonnée du gouvernement sud-coréen et que ces questions devront d’abord être discutées, si Pyongyang veut que Séoul accepte son offre de dialogue.
Hier après-midi, le Comité nord-coréen pour la paix de l’Asie-Pacifique avait fait parvenir un message au ministère sud-coréen dans lequel il a proposé de tenir un contact de travail au niveau des directeurs généraux des ministères des deux pays. Il a même précisé que ce contact pourrait avoir lieu le 27 janvier à Gaeseong en territoire nord-coréen.
La Croix-Rouge nord-coréenne a, elle aussi, fait une proposition similaire. Elle a en effet proposé d’organiser une rencontre avec son homologue de Séoul le 1er février à Munsan, la ville sud-coréenne près de la frontière intercoréenne.