Tout de suite après l’autorisation, par le Japon, d’une douzaine de nouveaux manuels scolaires qui prétendent que les îlots Dokdo sont japonais, la Corée du Sud a exprimé son vif mécontentement.
Les revendications de Tokyo sur ces îlots sud-coréens en mer de l’Est se font plus pressantes, puisque l’on trouve désormais non plus un mais quatre livres qui affirment que la Corée du Sud occupe « illégalement » ce territoire.
En tout, 18 nouveaux manuels scolaires de géographie, d’histoire et d’éducation civique viennent d’être autorisés par le gouvernement japonais. Ils doivent être utilisés dans les collèges à partir de l’année prochaine.
Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a publié un communiqué appelant Tokyo à corriger immédiatement ces faits qu’il juge déformés. Dans la foulée et pour renforcer plus efficacement sa souveraineté sur Dokdo, le gouvernement a décidé d’y achever la construction d’un héliport d’ici mai prochain.
De leur côté, les organisations civiques sud-coréennes se sont rassemblées devant l’ambassade du Japon à Séoul hier. Elles ont accusé le gouvernement nippon d’avoir dégradé les relations entre les deux voisins, des relations qui allaient pourtant en s’améliorant.
Malgré cette dispute, la Corée du Sud a envoyé au Japon 500 tonnes d’eau minérale et de nourriture instantanée. Il s’agit de son troisième convoi pour l’archipel nippon, dévasté par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars dernier.