Les traces rouges retrouvées sur le système de propulsion de la torpille responsable du naufrage du Cheonan ne sont pas dues à des créatures marines, comme l’avait affirmé le site participatif d’information Ohmynews. Un article avait prétendu qu’il s’agissait de créatures qui vivent uniquement en mer de l’Est, alors que le navire sud-coréen a coulé en mer Jaune.
Suite à ces déclarations, le gouvernement a demandé à l’Institut national de la pêche et du développement d’examiner les fragments de la torpille en question. Résultat de l’enquête : il n’y a aucun lien avec cette espèce sous-marine appelée tunicier.
L’information publiées sur Internet avait été reprise par une partie de la population et de l’opposition sceptique quant aux résultats de l’enquête internationale menée au sujet du drame qui a coûté la vie à 46 marins sud-coréens en mars 2010. Cette enquête a conclu qu’une torpille nord-coréenne était à l’origine du naufrage.
Fin mars, à l’occasion du premier anniversaire de la catastrophe, les autorités ont dévoilé à la presse le système de propulsion de la torpille.