La Corée du Sud a l’intention d’inviter son voisin du Nord lors du prochain sommet sur la sécurité nucléaire qui se tiendra, les 26 et 27 mars 2012, à Séoul, à condition que le pays communiste promette à la communauté internationale d’abandonner son programme nucléaire. Pyongyang devra également s’excuser pour ses attaques. C’est ce qu’a déclaré, hier soir, le chef de l’Etat sud-coréen Lee Myung-bak lors d’une conférence de presse tenue à la sortie de son entretien avec la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin.
Ce n’est pas la première fois que le président Lee fait ce genre de proposition. Il avait tenu un propos similaire, l’année dernière à Washington, à l’occasion de la première édition du sommet en question qui réunissait une cinquantaine de chefs d’Etat ou de gouvernement, dont le président américain Barack Obama. Jusqu’à aujourd’hui, Pyongyang s’est montré inflexible et refuse toute excuse.
Lee et Merkel ont donc discuté du dossier nord-coréen. Lors de la rencontre d’hier, ils se sont également mis d’accord pour travailler main dans la main afin d'accroître les échanges commerciaux entre les deux pays et de renforcer leur coopération dans le secteur environnemental. L’Allemagne est le plus grand partenaire commercial de la Corée du Sud parmi les pays de l’Union européenne.