Le Conseil de sécurité des Nations unies a ouvert aujourd’hui une réunion à huis clos afin de faire l’état des lieux sur l’application des sanctions contre la Corée du Nord. Il devait examiner à l’origine le rapport de 81 pages récemment rédigé par le panel d’experts de l’organisation, mais ce rapport n’a pas pu être présenté en raison de l’opposition de la Chine, son pays allié traditionnel.
Dans ce rapport, le régime de Kim Jong-il serait soupçonné d’exporter vers les nations du Proche-Orient et d’Asie du Sud des missiles balistiques et les pièces détachées et technologies liées à ces missiles. Selon l’AFP, la Corée du Nord est soupçonnée d’avoir livré à l’Iran régulièrement de telles pièces détachées à bord des appareils de leurs compagnies aériennes Koryo Air et Iran Air.
L’AFP a indiqué que le rapport précise que ces technologies ont été transférées par le biais d’un pays tiers voisin de la Corée du Nord. Et selon des diplomates cités par l’Agence France Presse, ce pays tiers serait la Chine. D’où l’opposition de l’ex Empire du Milieu, qui ne veut pas être vu comme un intermédiaire dans les ventes de missiles nord-coréens.