Sans surprise, la classe politique est frappée par l’apparition inattendue de cet outsider comme l’un des éventuels candidats au poste de maire de Séoul.
Agé de 50 ans, Ahn Cheol-soo a commencé à se faire connaître dans les années 1990 comme fondateur de Ahnlab, la plus célèbre compagnie de logiciels anti-virus en Corée du Sud.
Actuellement, il est directeur d’un institut du troisième cycle pour la convergence des technologies au sein de l’université nationale de Séoul. Il jouit d’une côte de popularité importante, surtout auprès des plus jeunes, pour son image d’incorruptible.
Hong Joon-pyo, le président du GPN, le parti présidentiel, a estimé que l’émergence de cet outsider constituait un avertissement adressé par la population à la classe politique. Il a ainsi préconisé des efforts conjoints de la part des partis rivaux pour l’amélioration de la vie des sud-Coréens.
Dans le camp d’en face, le Parti démocrate, le principal parti d’opposition, on cherche à attirer Ahn à bord. Son patron Sohn Hak-kyu a souligné que ceux qui s’opposent au GPN pourraient être à bord du même bateau.
De son côté, Yun Yeo-joon, l’ancien ministre de l’Environnement, membre du GPN et considéré comme le mentor de Ahn Cheol-soo, a apprécié cette possible candidature. Il a estimé qu’elle était déjà une réussite, car elle a infligé un électrochoc à la classe politique.