Au lendemain de l’élection municipale de Séoul, des deux côtés de l’échiquier politique, on continue à montrer sa volonté de faire peau neuve.
A droite, d’abord. Vingt-cinq députés réformateurs au sein du GPN, le parti conservateur de la majorité, ont demandé, hier, au président Lee Myung-bak de s’excuser auprès de la population. Dans une lettre qui lui est adressée, ils lui réclament également quatre autres choses : abandonner sa promesse « 747 », revoir le système de nomination, garantir la liberté d’expression et enfin réformer le Parquet.
La promesse « 747 » désigne la promesse électorale de l’actuel locataire de la Maison bleue. Le premier chiffre « 7 » vient de sa volonté d’accroître la croissance économique du pays à 7 %. Le deuxième chiffre « 4 » quant à lui indique le revenu par habitant souhaité à 40 000 dollars. Et enfin le dernier chiffre « 7 » renvoie à son objectif de faire de la Corée du Sud le 7ème pays au monde en termes de PIB.
D’après le porte-parole de la Cheongwadae, le président Lee n’a pour le moment fait aucun commentaire à ce sujet. Mais beaucoup de ses proches ont exprimé leur mécontentement. Ils ont reproché à ces parlementaires d’être incapables de résoudre le dossier de l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis et d’accuser uniquement le gouvernement.
Dans le camp d’en face, on continue les discussions sur la création d’un parti d’opposition unifié. Cette proposition a été faite le 3 novembre dernier par le chef du Parti démocrate, Sohn Hak-kyu.