Les travailleurs sud-coréens sont les plus vulnérables face la crise économique par rapport à ceux des autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Selon les données rendues publiques par l’organisation, en 2009, les sud-Coréens licenciés ont touché environ 30 % de leur salaire mensuel, le chiffre le plus bas après la République tchèque parmi les pays de l’OCDE.
Pour être plus précis, l’allocation chômage pour la première année ne représentait que 30,4 % du salaire mensuel. Il s’agit seulement de la moitié du niveau d’allocation que les travailleurs touchent dans les autres pays, c’est-à-dire 58,6 % de leur salaire.
La moyenne du maintien de la rémunération pour la seconde année dans les pays membres de l’OCDE était de 40,4 % alors qu’elle n’était que de 0,6 % en Corée du Sud. A titre de comparaison, les salariés licenciés en Belgique, en Irlande et en Autriche étaient rémunérés de plus de la moitié de leur salaire, même cinq ans après leur licenciement. Le Luxembourg affichait la proportion la plus élevée de cette allocation chômage avec 85,1 % pour la première année de chômage.