La succession de Kim Jong-il par son plus jeune fils Kim Jong-un ne semble guère faire de doute. Les principaux médias officiels du pays communiste commencent à ajouter un terme honorifique devant son nom, comme c’était le cas de son père décédé, lorsqu’il avait pris les rênes du pays. Ils ont en effet utilisé le terme « honorable ».
Pour beaucoup d’experts, la Corée du Nord s’apprête à ouvrir l’ère de Kim Jong-un en l’appelant « l'honorable leader », comme elle a ouvert en 1998 celle de Kim Jong-il en l'appelant « le cher leader ».
Plusieurs résistants en vie à l’occupation japonaise sont eux aussi passés hier soir à la télévision d’Etat pour dire qu’il n’y avait pas d’autres moyens que de respecter et suivre le général Kim Jong-un. Cela peut signifier que le pays communiste cherche la légitimité de son régime dans l’histoire de la résistance à l’occupation coloniale des Japonais et justifie le transfert des pouvoirs sur trois générations Kim Il-sung, Kim Jong-il et Kim Jong-un.