Le président du Parlement Park Hee-tae a fini par démissionner. Il était au cœur du scandale de corruption liée à une convention nationale du GPN, le parti au pouvoir, en 2008.
Une conférence de presse s’est tenue à 10 heures ce matin à l’Assemblée nationale. Dans son discours de démission lu par le porte-parole du Parlement Han Jong-tae, Park Hee-tae a présenté ses excuses aux sud-Coréens. Il a également dit qu’il ressentait une grande responsabilité pour la question qui le concerne et que par conséquent il présentait sa démission.
« Je prends tout sur moi, y compris les fautes des personnes impliquées, s’il en existe. Je remercie tous les citoyens sud-coréens pour l’amour dont ils m’ont fait preuve et en même temps je leur présente toutes mes excuses les plus sincères », a-t-il ajouté.
Sa démission intervient juste après que certains journaux sud-coréens ont révélé que Ko Myung-jin, un de ses anciens secrétaires et Kim Hyo-jae, le responsable de l’équipe de Park Hee-tae en 2008 auraient réellement discuté d’une enveloppe contenant 2 000 euros délivrée à un député du GPN, Ko Sung-doug, une enveloppe destinée à faire élire Park Hee-tae chef du parti.
Son mandat à la présidence de l’Assemblée nationale devait se terminer le 29 mai. Avec sa démission, il est devenu le quatrième président du Parlement à ne pas avoir rempli son mandat, mais le premier à se retirer pour une affaire de corruption.