La Commission nationale des droits de l’Homme se mobilise pour protéger les étrangers qui résident sur le territoire sud-coréen. Ceux-ci sont en effet souvent victimes de violations des droits de l’Homme, en particulier les travailleurs immigrés, les réfugiés, ceux qui sont mariés à des citoyens sud-coréens ou leurs enfants.
La commission a élaboré des directives dans ce but. Elle a créé sept catégories et recommandé aux ministères concernés – en particulier celui de la Justice, responsable de l’attribution des visas - de les suivre.
La commission a ainsi estimé que les critères de reconnaissance des réfugiés en Corée du Sud sont beaucoup trop compliqués par rapport à ceux appliqués dans d’autres pays. Elle a donc recommandé de protéger ceux qui ont demandé le statut de réfugié.
Concernant les étrangers ou les étrangères qui épousent des sud-Coréens, elle a suggéré que des mesures visent plus particulièrement les femmes victimes de violences domestiques.