L’an dernier, 2 135 000 travailleurs sud-coréens ont perdu leur emploi. Et plus d’un million de ces licenciements forcés ont fait suite à des faillites, des restructurations ou des problèmes de gestion dus au contexte économique difficile. Dans le même temps, le nombre de départs volontaires et de démissions a diminué.
Ces chiffres ont été dévoilés aujourd’hui par le ministère du Travail et de l’Emploi. Ils s’expliqueraient principalement par le ralentissement économique général, les fermetures d’entreprises dans le secteur de la construction, au nombre de 3 637 sur la période et la tendance à la restructuration au sein des entreprises sud-coréennes. D’après un représentant de la confédération syndicale progressiste (KCTU), les employeurs restructurent beaucoup depuis la crise financière asiatique de 1997, de peur de faire faillite.