La NSSC, la commission nationale sur la sûreté et la sécurité nucléaires, entame une enquête sur la KNNP, le gérant du réacteur nucléaire Kori-1. En effet, le doute plane toujours quant à l’éventuelle dissimulation d’un accident survenu le 9 février dans ce réacteur.

Rattachée à la présidence, la commission considère comme « très grave » le signalement tardif de l’accident par la KNNP. Elle va examiner point par point ce qui s’est passé ce jour-là, depuis l’accident jusqu’à la remise du rapport.

En principe, la KNNP doit alerter la commission et la KINS, l’institut national sur la sécurité nucléaire dans les 15 minutes qui suivent un accident. Le problème, c’est que si l’on tente de le dissimuler, il est ensuite quasi impossible d’établir la vérité. Du coup, la commission envisage actuellement la possibilité de se doter d’un système de surveillance à distance.