Séoul a condamné, aujourd’hui, le projet de lancement de satellite nord-coréen baptisée Kwangmyongsong-3.
Pour le gouvernement sud-coréen, cet acte est une provocation. Il profitera du prochain Sommet sur la sécurité nucléaire pour mener des discussions plus étroites à ce sujet avec les pays concernés comme les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie. C’est ce qui a été décidé, ce matin, au cours d’une réunion sur la sécurité présidée par le chef de l’Etat.
Pour la Corée du Sud, ce lancement viole la résolution 1874 des Nations unies. Votée en juin 2009, cette dernière interdit en effet à Pyongyang tout lancement qui utilise des technologies liées aux missiles.