Après les nouvelles révélations, la semaine dernière, de vastes surveillances illégales de civils par le service chargé de l’éthique des fonctionnaires, placé sous l’autorité du Premier ministre, cette affaire a fait son entrée en force dans la campagne pour les législatives, qui seront organisées le 11 avril.
Le Parti Saenuri, la majorité présidentielle, dénonce une offensive électoraliste du PDU, son parti rival de l’opposition. Du coup, il l’appelle à accepter sa proposition de nommer des procureurs spéciaux pour qu’ils rouvrent l’enquête sur le scandale. Lors de son déplacement de campagne aujourd’hui à Cheonan dans la province de Chungcheong du Sud, la patronne du Parti Saenuri Park Geun-hye a en effet mis en question l’attitude du PDU dans cette affaire. Elle a dit ne pas savoir s’il cherche vraiment à faire la lumière dans cette affaire ou bien à l’utiliser dans la perspective des élections.
Le PDU demande quant à lui d’ouvrir une audition parlementaire sur ce scandale après le scrutin du 11 avril avec le président Lee Myung-bak et Park Geun-hye comme témoins. Dans une conférence de presse qu’elle a tenue aujourd’hui sur l’île de Jeju, la chef du parti Han Myung-sook a affirmé qu’il faut en finir avec une politique qui fait souffrir la population et qui la surveille.