Tous les membres de la direction du PPU sont descendus devant le parquet général de Séoul pour protester contre cette perquisition.
Le président du comité d’urgence réformiste Kang Ki-kap a souligné que la saisie des documents, surtout le registre des membres du parti, constituait un acte d’oppression politique évident et visait à mettre à mal cette formation progressiste. Une formation qui s’était renouvelée en profondeur il y a cinq mois, grâce à la fusion du Parti démocratique du Travail et de plusieurs petits partis minoritaires. Kang a même estimé que les procureurs pourraient utiliser les objets confisqués comme un outil visant à réprimer le PPU.
Du coup, le président du comité d’urgence du parti a appelé le Parquet à cesser d’intervenir dans cette affaire, puisque sa formation est capable selon lui de se réformer sans s’appuyer sur aucun recours extérieur.
Kang Ki-kap a réaffirmé qu’il ferait le nécessaire si les deux candidats Lee Seok-gi et Kim Jae-yeon persistaient toujours dans leur refus de démissionner. Une nouvelle réunion du comité d’urgence sera convoqué demain pour décider du sort de ces deux anciens activistes pro-Pyongyang. Leur exclusion de la formation ne serait pas à exclure.
Même son de cloche pour le président d’un autre comité d’urgence dirigé par le courant dominant du PPU. Selon Oh Byong-yoon, la perquisition des procureurs résulte d’un complot pour faire tourner la conjoncture politique en faveur du Parti Saenuri au pouvoir à six mois de la présidentielle.