Le Parti progressiste unifié (PPU), une petite formation de gauche, a démarré les démarches visant à exclure deux députés élus à la proportionnelle et deux autres candidats qui avaient participé à la primaire truquée du parti pour les législatives d’avril. Les deux premiers, Lee Seok-gi et Kim Jae-yeon avaient refusé de démissionner malgré un ultimatum fixé par le comité d’urgence à vendredi dernier.

Le comité disciplinaire de la formation a ouvert aujourd’hui sa première séance pour délibérer des sanctions. Il a décidé de donner l’occasion à Lee et Kim, accusés d’activités pro-Pyongyang de s’expliquer. Et le sort des quatre membres devrait être connu d’ici une semaine. Ils devraient selon toute vraisemblance être exclus de la formation.

De son côté, le comité d’urgence du PPU envisage de mettre un terme à cette affaire dans les 30 prochains jours. En parallèle, il fera le nécessaire pour mettre sur pied une nouvelle direction le 8 juillet.

D’autre part, neuf candidats impliqués dans une fraude électorale et le co-président du PPU, Rhy Si-min, ont officiellement présenté leur démission à la Commission électorale nationale. Ils ont expliqué renoncer à leur poste en disant que la fraude électorale revenait à trahir le peuple et qu’ils en assumaient la responsabilité.

Une autre députée élue, Yoon Geum-soon, qui a reporté à plus tard sa démission, même si elle l’avait déjà annoncé, a déclaré renoncer désormais à tous les droits dont un parlementaire peut jouir. En effet, la nouvelle Assemblée nationale commencera à siéger demain.