La classe politique sud-coréenne est secoué depuis peu par l’idéologie politique de certains députés qui appartiennent au camp de l’opposition.
Shim Jae-chul, l’un des membres du conseil suprême du Saenuri, le parti au pouvoir, a accusé les députés supposés partisans du régime nord-coréen tels que Lim Soo-kyung, Lee Seok-gi et Kim Jae-yeon d’attirer l’opinion publique en jouant sur les mots.
Il a également pointé du doigt Lee Hae-chan, l’un des candidats favoris à la direction du Parti démocrate unifié (PDU), la principale force d’opposition, qui a évoqué le problème d’ingérence dans la politique intérieure nord-coréenne concernant un projet de loi sud-coréen sur les droits de l’Homme dans le pays communiste. Selon lui, Lee Hae-chan a voulu retourner l’attaque du Saenuri en suggérant à tort que cette polémique n’était qu’une chasse aux sorcières.
Quant à Chung Woo-taek, un autre membre du conseil suprême du Saenuri, il a appelé le PDU à expliquer aux citoyens sud-coréens pourquoi il avait choisi Lim Soo-kyung comme candidate de sa liste proportionnelle et à garantir que cette députée célèbre pour sa visite à Pyongyang en 1989 n’était plus partisane du régime nord-coréen.
Dans un entretien à la radio, Park Jie-won, le président du comité d’urgence du PDU, a affirmé que son parti ne peut pas accepter la demande du Saenuri d’enquêter sur l’idéologie de Lim et de l’exclure.
Il a ajouté que cette position devrait s’appliquer également dans les cas de Lee Seok-gi et de Kim Jae-yeon, deux députés du Parti progressiste unifié (PPU), un autre parti d’opposition en ajoutant qu’on pourrait leur demander de se retirer à cause des affaires de corruption liées aux législatives, mais que leur idéologie politique ne pourrait jamais être remise en cause.
Kim Han-gil, l’un des candidats à la direction du PDU, a lui aussi indiqué que le Saenuri a pour le seul objectif de détourner la situation actuelle en sa faveur et qu’il ne s’intéresse pas aux droits de l’Homme en Corée du Nord.