Le Parquet a accusé à nouveau l’ancien vice-ministre de l’Application économique des nouvelles technologies Park Young-jun d’avoir orchestré les surveillances illégales de civils par le bureau du Premier ministre. Park a été déjà incarcéré le mois dernier pour avoir trempé dans une autre affaire de corruption.
C’est un des résultats d’une enquête menée par le Parquet sur ce scandale pendant trois mois qui ont été dévoilés aujourd’hui. Les procureurs ont également mis en accusation trois autres anciens officiels de la présidence, notamment l'ancien secrétaire présidentiel chargé de l'emploi et du travail Lee Young-ho, qui seraient mêlés à cette même affaire.
Dans le détail, les surveillances de civils illégalement entreprises par le bureau d’éthique des fonctionnaires du bureau du Premier ministre concernent environ 500 personnes. Une trentaine de cas attirent particulièrement l’attention parmi lesquels dix députés, anciens et actuels, huit hauts fonctionnaires, cinq dirigeants de collectivités locales et sept citoyens. On peut citer, par exemple, l’ancien préfet de police Eeo Cheong-soo, l’ex-ministre délégué au commerce Kim Jong-hoon et l’ancien président de l’Assemblée nationale, Lee Yong-hoon.
D’autre part, la résidence présidentielle s’est excusée pour l’implication de plusieurs personnes qui travaillaient pour la Maison bleue. Du coup, elle s’est engagée à faire le nécessaire pour empêcher qu’une telle situation ne se reproduise.