Une enquête gouvernementale vient d’être ouverte sur le scandale autour du pacte militaire entre Séoul et Tokyo, qui a été révélé après que le conseil des ministres sud-coréen a entériné le dossier à huis clos.

L’enquête sera menée auprès non seulement du ministère des Affaires étrangères, en charge du dossier, mais aussi du ministère de la Défense, du cabinet du Premier ministre et d’autres administrations concernées.

On a également appris que si le dossier a été approuvé à huis clos en conseil des ministres, c’est parce que son responsable au ministère des Affaires étrangères l’a suggéré. C’est ce qu’a annoncé un haut responsable de la présidence sud-coréenne. Une annonce qui contredit celle d’un autre responsable gouvernemental. Celui-ci avait dit dimanche que c’est la présidence qui l’avait voulu.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères Kim Sung-hwan est allé aujourd'hui voir les deux vice-présidents de l’Assemblée nationale élus lundi pour présenter ses excuses pour cette affaire. Il a avoué que dans le processus d’élaboration du pacte, les explications au Parlement ont été insuffisantes. Il en a profité pour promettre de faire en sorte qu’une affaire de ce type ne se reproduise plus.