La Corée du Sud a elle aussi célébré aujourd’hui le 11 juillet sa première journée de la population. Une cérémonie officielle a été organisée à Séoul en présence du ministre de la Santé et du Bien-être et de 600 autres invités. A cette occasion, le gouvernement a décoré une vingtaine d’entreprises et de collectivités locales en reconnaissance de leurs efforts pour surmonter le problème de la faible natalité.
Les Nations unies ont recommandé de faire du 11 juillet la journée mondiale de la population pour sensibiliser à l’importance des questions démographiques. Une date à laquelle la population mondiale a dépassé le cap des 5 milliards en 1987.
Cette journée est donc une occasion de prendre conscience du déclin démographique du pays. Lors d’un débat organisé par le KIHASA, un institut placé sous l’autorité du ministère de la Santé en cette première journée nationale de la population, on a appris qu’en 2045, le problème démographique deviendra une réalité en Corée du Sud. L’institut a précisé que dans 33 ans, le pays devrait compter un total de 49 980 000 habitants s’il veut maintenir sa croissance durable, équilibrer sa croissance et assurer son bien-être. Mais en réalité, il devrait lui en manquer 170 000, voire même 5 000 000 en 2070.
Pour anticiper dès maintenant ces difficultés, l’institut souligne qu’il faudra relever le taux de natalité à au moins 1,8 enfant par femme, contre 1,24 actuellement. Il a aussi préconisé de relever à 3 % d’ici 2045 les dépenses publiques pour la politique familiale par rapport au PIB, qui sont actuellement inférieures à 1 %.