Le ministère de la Réunification a affirmé que pour remettre sur les rails les voyages touristiques de sud-Coréens aux monts Geumgang, la Corée du Nord devrait d’abord faire la lumière sur la mort de la touriste sud-coréenne tuée il y a quatre ans, garantir la sécurité des randonneurs sud-coréens et prendre aussi des mesures destinées à empêcher à l’avenir de tels incidents. Du coup, le ministère a appelé les autorités communistes à afficher une attitude responsable.
Lors d’un point de presse aujourd’hui, sa porte-parole adjointe Park Soo-jin a affirmé que l’arrêt du circuit a été une mesure inévitable en vue de protéger la vie des sud-Coréens. Elle en a également profité pour demander au Nord de remettre en état les biens sud-coréens qu’il avait gelés ou confisqués.
Par ailleurs, les fournisseurs de Hyundai Asan, le principal opérateur sud-coréen du tourisme en Corée du Nord, ont demandé au gouvernement de Séoul de désigner le site touristique du massif nord-coréen « zone sinistrée spéciale ». Ils y avaient effectué des investissements, mais l’arrêt du circuit avait engendré pour eux des pertes de 95 millions d’euros. Et les prêts que le gouvernement leur a accordés ne se sont élevés qu’à 8,4 millions d’euros. Si leur demande est acceptée, ils pourraient se faire indemniser.