La Corée du Sud et la Chine sont sur la même longueur d’onde quant au dossier de la perception de l’histoire du Japon. Cela a été confirmé lors d’une rencontre de leurs ministres des Affaires étrangères, qui a eu lieu hier à New York en marge de l’assemblée générale de l’Onu.

Selon les dires de ceux qui étaient présents, le chef de la diplomatie sud-coréenne Kim Sung-hwan et son homologue chinois Yang Jiechi ont affirmé que pour maintenir l’ordre en Asie du Nord-est et pour mener une coopération orientée vers l’avenir dans la région, les pays intéressés doivent avoir une perception correcte de l’histoire. Ils visaient sans nul doute le Japon, avec lequel leurs pays ont en ce moment des conflits territoriaux, pour le presser de rétablir sa vision déformée de l’histoire. Séoul et Pékin auraient également voulu lui passer un message qu’ils pourront faire front commun face à l’éventuelle provocation de Tokyo.

Kim Sung-hwan et Yang Jiechi se sont également engagés à coopérer étroitement pour le maintien de la paix et de la stabilité dans la péninsule coréenne. Les deux hommes ont aussi promis de mieux communiquer pour empêcher les violations fréquentes par les bateaux de pêche nord-coréens de la frontière maritime intercoréenne qui dégénèrent parfois en accrochages.