On vient d’apprendre que le chef d’une organisation ultraconservatrice japonaise serait à l'origine d'une série d'actes anti-coréens survenue samedi dernier aux Etats-Unis.
Nobuyuki Suzuki a dévoilé dans son blog personnel que les membres de son organisation ont planté une pancarte à côté d’un monument dédié aux femmes de réconfort à Palisades park dans l’Etat du New Jersey. Cette pancarte en bois indique que « les Dokdo sont le territoire du Japon ». Il a aussi confirmé que son organisme est aussi l’auteur d’un autocollant sur lequel était écrit le même message. On l’a trouvé collé à l’entrée d’une pièce du Consulat sud-coréen à New York.
Suzuki a mis en avant que ces deux actes avaient pour but de protester contre le gouvernement sud-coréen qui condamne le Japon sur ces dossiers sensibles.
Pour rappel. Ce Japonais d’extrême droite avait commis un acte similaire en juin dernier à Séoul. Suzuki avait planté une pancarte en bois réclamant la souveraineté du Japon sur les îlots disputés avec la Corée en mer Jaune, à côté d'une statue de bronze représentant une fille assise. Cet édifice avait été dressé devant l’Ambassade du Japon à Séoul, à la mémoire des femmes coréennes qui ont servi d’esclaves sexuelles pour les soldats nippons durant la seconde guerre mondiale.