L’Assemblée nationale a entamé aujourd’hui son enquête sur le scandale du Service national du renseignement (NIS) suspecté d’être intervenu dans la présidentielle de décembre dernier. Cette enquête durera 45 jours, sous réserve de prolongation en cas de nécessité. C’est une première dans l’histoire du Parlement sud-coréen.

Une commission spéciale chargée de cette enquête inédite a convoqué ce matin une session plénière. Elle a nommé à sa tête Sin Gi-nam, un député du Parti démocrate, la première force d’opposition. Deux autres conseillers représentant chaque camp ont été également désignés.

Enfin, malgré un arrêt provisoire de la séance suite à un désaccord sur sa composition, cette commission ad-hoc a adopté un plan stipulant ce sur quoi porteront les investigations.

Plus précisément, elles porteront sur l’interférence présumée des services secrets dans la dernière campagne présidentielle, l’enquête trop succincte menée par la Police et l’éventuelle violation par le Parti démocrate des droits d’une employée du NIS.