Le Parquet a perquisitionné, hier, la résidence de l’ancien président Chun Doo-hwan accusé de non-paiement d’une amende de 167 milliards de wons (113 millions d’euros), ainsi que 17 autres lieux liés à sa famille.

Le couple Chun s’est laissé faire sans résistance pendant que les enquêteurs embarquaient des œuvres d’art de grande valeur.

Un responsable du Parquet a précisé que la saisie a été opérée sur les biens dont la propriété de l’ancien dictateur a été déjà vérifiée et qu’en ce qui concerne les biens suspects, le Parquet les a confisqués tout de même pour vérifier l’identité de leur propriétaire.

L’analyse des œuvres d’art saisies est déjà entamée. Le Parquet concentre ses efforts pour savoir si une centaine de peintures et céramiques confisquées dont la valeur grimpe parfois jusqu’à plusieurs centaines de millions de wons sont saisissables.

Les enquêteurs vont également essayer de comprendre comment la famille Chun a acquis ces pièces. Si l’usage de l’argent de l'ancien numéro un sud-coréen est vérifié, ces biens confisqués seront mis aux enchères dans un avenir proche pour payer son amende.

Le Parquet a créé en mai dernier une équipe chargée de cette affaire pour récupérer les 167 milliards de wons d’amende non payés alors que le Parlement a voté en juin la loi relative à la perception de l’amende de Chun Doo-whan.