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Les preuves de l’intervention de l’armée japonaise dans l’esclavage sexuel se succèdent

Write: 2013-08-08 11:17:56

Alors que Tokyo continue de nier l’intervention de l’armée japonaise dans la mobilisation des femmes de réconfort avant et pendant la seconde guerre mondiale, des preuves continuent d’apparaître.

Hier, le journal télévisé de 21 heures de la KBS, la maison mère de KBS World Radio, a dévoilé un journal intime tenu par un Coréen sous l’occupation nipponne. Ce dernier qui avait travaillé de juillet 1942 jusqu’en décembre 1944 dans des camps militaires en Birmanie et à Singapour décrit comment l’armée impériale a mobilisé ces esclaves sexuelles et les a exploitées.

Un ancien soldat japonais du nom de Matsumoto a pour sa part témoigné que, rien que dans son unité, il y avait 40 à 50 Chinoises emmenées de force. Une vieille dame indonésienne a quant à elle raconté qu’à l’âge de 12 ans, elle avait suivi des militaires qui lui ont proposé du chocolat, mais un tout autre destin l’attendait.

Rappelons que le terme « femme de réconfort » désigne les quelque 200 000 jeunes femmes qui ont été les esclaves sexuelles de l’armée impériale japonaise. Parmi elles, il y avait des Chinoises, des Philippines, des Indonésiennes ou encore des Hollandaises, mais la plupart étaient des Coréennes. Elles demandent des excuses officielles du Japon.

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