Cela s’était passé il y a bientôt quatre ans, mais n’est dévoilé que maintenant. Pyongyang aurait alors tenté d’exporter vers la Syrie du matériel de protection contre les risques chimiques.
Selon les résultats d’une enquête menée par un groupe d’experts des Nations unies, une grande quantité de combinaisons de protection a été découverte dans un container qui était entré en octobre 2009 dans le port sud-coréen de Busan, avant de repartir vers le pays du Proche-Orient. Et elles étaient en fait identiques aux vêtements de protection contre les risques chimiques, que les autorités grecques avaient trouvés un mois plus tard dans un navire également à destination de la Syrie. Le Nord aurait voulu les lui vendre.
En octobre 2009, le gouvernement de Séoul a saisi les combinaisons en question. Mais il jugeait alors qu’il ne s’agissait pas de matériel nuisible. Le navire qui les transportait était sous pavillon panaméen. Il a été arrêté à Busan en chemin vers le port de Lattaquié en Syrie, après avoir quitté le port nord-coréen de Nampo.
Un mois plus tard, un bateau cette fois libérien a été arrêté en Grèce lui aussi en direction de la Syrie avec à son bord notamment 13 000 combinaisons de protection.