Le NIS, le service national du renseignement, a perquisitionné aujourd’hui une dizaine de domiciles ou bureaux du député Lee Suk-ki et des employés du PPU, le Parti progressiste unifié, une petite formation de gauche. Il les soupçonne d’avoir violé la loi anti-communiste sur la sécurité nationale et d’avoir fomenté une sédition. Trois d’entre eux ont été arrêtés.
La réaction de ce parti ne s’est pas fait attendre. Lors d’un point de presse d’urgence à l’Assemblée nationale, son porte-parole a annoncé que le gouvernement de Park Geun-hye adoptait un régime autoritaire identique à celui de son père, le dictateur Park Chung-hee, qui avait dirigé le pays de 1961 à 1979.
D’autres formations politiques ont elles aussi réagi. Le Saenuri, le parti présidentiel conservateur, a demandé de mener des enquêtes complètes sur ces soupçons. Et le Parti démocrate, la première force d’opposition, de centre-gauche, a affirmé observer de près l’évolution des investigations.