Lee Seok-ki, le député du Parti progressiste unifié (PPU), une petite formation de gauche, qui fait l’objet d’une enquête du Service national du renseignement (NIS) pour complot contre la sûreté de l’Etat, s’est vu interdire de quitter le territoire.
Le Parquet de Suwon qui est en charge de ce dossier a déclaré aujourd’hui que cette interdiction concernait également 13 autres individus soupçonnés. Parmi eux, se trouvent les responsables du PPU dont les domiciles et bureaux ont été perquisitionnés hier.
Ils sont suspectés d’avoir fomenté une sédition en rassemblant quelque 130 personnes dans un établissement éducatif à Séoul. Ils sont aussi accusés d’avoir violé la loi sur la sécurité nationale, en faisant l’éloge du régime nord-coréen.
D’après les services secrets, un document contenant les plans de destruction des installations de l'Etat aurait été obtenu lors de ce rassemblement. Les enquêteurs cherchent à trouver des preuves concrètes dans les documents saisis hier.
On a également appris que le NIS poursuivait ses investigations auprès de trois responsables du PPU arrêtés hier. Une fois les allégations confirmées, il envisage de demander un mandat d’arrêt contre eux d’ici demain matin.