Cela fait une semaine que l’Assemblée nationale a repris ses travaux en session ordinaire. Mais la majorité conservatrice et l’opposition de centre-gauche ne se sont toujours pas entendues sur l’ordre du jour des travaux qui doivent durer jusqu’au mois de décembre.
La majorité, en l’occurrence le parti Saenuri menace d’ouvrir dès demain en l’absence de l’opposition les commissions permanentes. Ainsi, il demande au Parti démocrate, la première formation d’opposition, de retourner pour de bon dans l’hémicycle au lieu de continuer à faire « la politique de la rue » et pour voter en premier lieu l’expulsion du député PPU Lee Seok-ki. Lee est actuellement placé en détention, soupçonné d’avoir fomenté une rébellion.
Cependant, le Parti démocrate ne semble pas l’entendre de cette oreille. Il a imposé une condition à son retour au Parlement. Selon lui, la présidente Park Geun-hye doit présenter en personne des excuses à l’égard du rôle du NIS, le service national du renseignement, dans la campagne électorale de la présidentielle de décembre dernier. Le parti la soupçonne d’en avoir bénéficié, bien que Park le démente.