Le gouvernement de Park Geun-hye a décidé de revenir sur la politique énergétique de son prédécesseur, qui avait prévu la construction de nouvelles centrales nucléaires dans le cadre du premier plan énergétique quinquennal.
Cette décision s’accorde avec la recommandation d’un groupe de travail chargé d’étudier la question. Ce groupe, composé de 59 experts du public et du privé, a en effet préconisé la révision à la baisse de la part de l’énergie nucléaire à l’horizon 2035 dans une fourchette de 22 à 29 % contre 41 % prévus par l’administration précédente.
Il a proposé dans le même temps de réduire la dépendance électrique du pays. Pour cela, il faudra, selon les experts, augmenter le prix de l’électricité et baisser celui du pétrole et du gaz naturel liquéfié. Toutes ces propositions seront prises en compte dans le deuxième plan énergétique que le gouvernement doit dévoiler en décembre.
Les organisations antinucléaires n’ont pas tardé à réagir. Elles dénoncent une mesure en trompe-l’œil favorable à l'énergie nucléaire. D’après elles, une part de 22-29 % du nucléaire entraînera la construction de nouvelles centrales pour compenser la hausse continue de la demande en électricité.