Coup d’envoi aujourd’hui de l’audit parlementaire sur le travail des ministères et des organismes publics. Il doit durer 20 jours.

Les débats promettent d’être houleux, d’autant plus qu’il s’agit du premier audit depuis l’investiture du gouvernement de Park Geun-hye. Ils devraient porter en particulier sur l’affaire du procès-verbal du sommet intercoréen de 2007 que l’administration d’alors, celle de Roh Moo-hyun, n’aurait pas remis aux Archives nationales.

Pour cette première journée, 12 des 17 commissions permanentes de l’Assemblée nationale ont fait l’état des lieux des activités de 51 ministères ou organismes placés sous leur autorité.

Les membres de la commission de la diplomatie et de la réunification ont interrogé le ministère des Affaires étrangères sur les mesures qu’il prépare pour faire face à la revendication du Japon à pouvoir exercer l’autodéfense collective. Une ancienne femme de réconfort a également témoigné devant cette commission pour appeler le gouvernement à régler le dossier concernant ces victimes d’esclavage sexuel par les soldats japonais pendant la seconde guerre mondiale.

Du côté de la commission de défense nationale, les députés ont demandé des explications au ministère de la Défense sur le transfert de Washington à Séoul du contrôle opérationnel en temps de guerre, dont la Corée du Sud souhaite reporter encore l’échéance, prévue en décembre 2015.

Le ton est également monté entre la majorité et l’opposition autour de la révision de l’une des promesses électorales de Park Geun-hye, celle portant sur l’allocation aux personnes âgées revue à la baisse, ainsi que sur la polémique concernant le manuel scolaire d’histoire.