Autre scandale de l'implication dans la dernière campagne présidentielle, qui concerne cette fois le NIS, le service national du renseignement.
Selon le Parti démocrate, la première formation d’opposition, quatre agents de sa cellule de « renseignements psychologiques » ont publié un total de 55 000 tweets visant à discréditer son candidat Moon Jae-in et l’indépendant Ahn Cheol-soo et à soutenir en revanche la candidate conservatrice Park Geun-hye entre septembre et la veille du jour de l’élection présidentielle, le 19 décembre.
En juin dernier, une enquête du parquet avait déjà reconnu la responsabilité du NIS, qui aurait mobilisé ses agents pour poster sur Internet des messages critiques à l’égard du candidat de l’opposition.
Dans le cadre de cette investigation, un des enquêteurs Yoon Seok-yeol a été exclu de l’équipe, puisqu’il a fait arrêter, sans l’autorisation de son supérieur, trois agents qui auraient agi cette fois sur les réseaux sociaux pour favoriser la candidate conservatrice. Il avait en fait dirigé l’équipe.
L’affaire de l’exclusion de Yoon est passée au Parlement. Quand un député lui a demandé s’il avait été exclu de l’équipe des enquêteurs parce que la direction du parquet voulait défendre le NIS, il a annoncé qu’il était difficile pour lui de répondre.
Le débat entre la majorité et l’opposition a été très houleux aussi. Le Parti démocrate a dénoncé une tentative du gouvernement de Park Geun-hye de contrôler le parquet.
Le Saenuri a parlé d’une mesure appropriée pour empêcher l’abus du pouvoir du parquet.