A l’Assemblée nationale, où l’audit sur le travail du gouvernement est en cours, le débat houleux entre la majorité et l’opposition se poursuit encore. Au cœur de ce débat, les soupçons d’implication dans la dernière campagne présidentielle qui pèsent contre notamment le NIS, l’agence nationale du renseignement et l’armée.
Certains de leurs membres sont soupçonnés d’avoir interféré dans son déroulement en menant une campagne de diffamation, sur Internet ou sur les réseaux sociaux, au détriment du candidat de l’opposition. Et ce sous couverture d’une cyber-guerre contre la Corée du Nord.
L’opposition qualifie cela d’un important recul de la démocratie en Corée du Sud. Dans la foulée, elle demande à la présidente Park Geun-hye de sortir de son silence pour s’exprimer en personne sur ces soupçons et pour présenter ses excuses.
Le patron du Parti démocrate, la première force d’opposition, Kim Han-gil a affirmé que Park doit montrer sa détermination à faire la lumière sur ces affaires.
Il en est hors de question pour le Saenuri, le parti présidentiel. Le chef de son groupe parlementaire Choi Kyung-hwan a annoncé voir dans les réactions du Parti démocrate une intention de refuser les résultats de l’élection présidentielle. Pour lui, le Parti démocrate reste toujours hanté par sa défaite. Du coup, il l’a appelé à arrêter immédiatement son offensive politicienne.