Comme prévu, 21 des 24 députés membres de la commission des affaires étrangères et de la réunification du Parlement sud-coréen se sont rendus aujourd’hui au complexe industriel de Gaeseong, en territoire nord-coréen.

Objet de leur déplacement : faire l’état des lieux des activités du complexe après sa réouverture en septembre, cinq mois après sa fermeture, et ce dans le cadre de leur audit annuel.

Il s’agit de la première visite de députés sud-coréens depuis l’investiture de Park Geun-hye en février. C’est aussi la première fois qu’un audit parlementaire a eu lieu là-bas.

Les députés ont visité notamment des usines de chaussures ou de composants de téléphones portables ainsi que les principales infrastructures. Et avant de rentrer à Séoul dans l’après-midi, ils ont aussi rencontré les patrons des firmes sud-coréennes. Actuellement, plus de 120 PME y délocalisent leur production.

Dans une conférence de presse accordée au bureau de passage sur la frontière, le président de la commission Ahn Hong-june s’est engagé à faire en sorte que les activités du parc se poursuivent sans difficulté et qu’elles ne soient plus perturbées par les tensions entre les deux Corées.

Parmi les trois parlementaires qui n’ont pu se joindre à leurs collègues, il y en a un dont le Nord a refusé le déplacement sur son sol. Il s’agit de Cho Myung-chul. Cet ancien réfugié nord-coréen est un député du Saenuri, le parti conservateur de la majorité, élu à la proportionnelle l’année dernière.