Il y a du nouveau dans le dossier des Dokdo, ces îlots sud-coréens en mer de l’Est qui sont revendiqués aussi par le Japon. Alors que ce différend territorial semble loin d’être réglé, Tokyo souhaite le présenter devant la Cour internationale de justice de La Haye. Une proposition rejetée catégoriquement par Séoul.
Dans ce contexte, on vient d’apprendre que le gouvernement nippon avait rédigé dans les années 1960 un document selon lequel il trouvait difficile de faire accepter ses revendications. Ce document a été élaboré plus précisément en juillet 1962 par la direction des traités du ministère des Affaires étrangères.
Dans un chapitre consacré aux procédures à suivre pour saisir la CIJ, il a pointé que le Japon a souscrit en septembre 1958 à une déclaration facultative de juridiction obligatoire de la Cour de La Haye, mais que cette déclaration s’applique sous condition de réciprocité.
La Corée du Sud a, elle aussi, rejoint l’organe de l’Onu, mais elle a reporté à plus tard sa décision de reconnaître la juridiction en question. Le Japon a alors bien compris qu’il ne pourrait pas demander à la CIJ de trancher le dossier des Dokdo.
A ce propos, le ministère nippon a indiqué qu'afin de le porter devant la Cour, la Corée du Sud devra d'abord souscrire à la déclaration et que les deux pays devront trouver un accord spécial.