L’Union européenne poursuit son évaluation en Corée du Sud avant de décider de l’inscrire ou pas sur sa liste noire des pays incapables de lutter contre la pêche illégale.
La direction générale des affaires maritimes et de la pêche de l’UE a visité hier le centre de surveillance de la pêche de Busan, la plus importante ville portuaire du pays. Aujourd’hui et demain à Séoul, elle discute des mesures en vue d’éradiquer la pêche illicite avec le ministère des Affaires maritimes.
Les résultats de son travail seront pris en compte dans la décision finale de l’Union qui sera prise d’ici la fin du mois et qui sera formellement rendue publique en septembre.
La Corée du Sud a déjà reçu un carton jaune en novembre 2013 pour son manque de coopération. L’Union reproche à ses compagnies de pêche en haute mer notamment de capturer des poissons jusqu’à quatre fois plus que la quantité limite dans l’océan antarctique et dans les eaux côtières de l’Afrique de l’Ouest. Séoul a alors pris des mesures pour améliorer cela.
Si le pays est inscrit sur la liste noire, les exportations de ses produits de la pêche vers l’Union seront totalement interdites et l’accès de ses navires de pêche aux ports des pays européens le sera aussi.