La Corée du Nord et le Japon ont repris aujourd’hui à Pékin leurs négociations sur le sort de civils japonais enlevés par Pyongyang il y a plusieurs dizaines d’années.
Le chef de la délégation nippone, Junichi Ihara, qui est le directeur général de l’Asie-Océanie au ministère des Affaires étrangères, a pris la parole le premier. Il a alors affirmé que les discussions de Pékin allaient être menées sur la base de l’accord de mai à Stockholm. Pyongyang s’était alors engagé à rouvrir l’enquête sur le sort des Japonais enlevés et Tokyo à lever certaines de ses sanctions.
Ihara a également annoncé s’attendre à ce que son homologue nord-coréen Song Il-ho explique comment le comité spécial d’enquête de son pays sera formé et qui en aura la charge. Puis, il a vigoureusement protesté contre les tirs de missiles nord-coréens, dimanche. Des tirs qu’il a clairement qualifiés de contraires à la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, à la déclaration maritime entre son pays et le Nord et à l’esprit des pourparlers à six sur les programmes nucléaires nord-coréens.
Pour sa part, Song Il-ho, ambassadeur en charge des négociations en vue de normaliser les relations avec le Japon, a répliqué fermement, en précisant que son pays n’acceptait pas la résolution onusienne. A propos des négociations d’aujourd’hui, il a proposé d’appliquer de manière sincère l’accord de Stockholm.