Séoul n’a pas tardé à réagir après que le gouvernement japonais a imposé hier après-midi une nouvelle interprétation de la Constitution pacifiste, de manière à autoriser désormais son armée à exercer le droit à l’autodéfense collective.
Dans un communiqué publié par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le gouvernement sud-coréen a annoncé observer de près « cet important changement de la politique de défense et de sécurité de l’archipel », régie jusqu'à présent par la Charte pacifiste.
Dans la foulée, il a réaffirmé que le Japon devra obtenir le consentement de la Corée du Sud, si ce droit concerne des questions liées à la sécurité de la péninsule et l’intérêt national du pays.
Séoul a également appelé Tokyo à maintenir l’esprit de la Constitution de 1947 dans ses prochains travaux pour établir les lois concrètes sur l’exercice du droit en question et faire en sorte de ne pas menacer la paix et la stabilité dans la région.