La présidente sud-coréenne a affirmé que si la majorité et l'opposition oeuvraient conjointement pour faire de l'Assemblée nationale une institution en faveur du développement symbiotique, elles seraient applaudies par la population.

Park Geun-hye a fait ces remarques, aujourd'hui, lors d'une rencontre avec les leaders des groupes parlementaires du Saenuri et de l'UDNP, accompagnés des présidents de leurs comités des affaires politiques respectifs. Cette rencontre à la présidence avec les principaux dirigeants des formations au pouvoir et de l'opposition est la première du genre à avoir lieu depuis la prise des fonctions de la locataire de la Maison bleue, fin février de l'année dernière.

La chef de l'Etat a apprécié que les numéro deux de chaque parti se réunissaient une fois par jour pour accorder leur violon sur plusieurs questions en suspens. Elle a déploré que l'économie nationale qui était en phase de redressement ait recommencé à piétiner suite au naufrage meurtrier du ferry Sewol qui a fait plus de 300 morts en avril dernier. Elle a ainsi appelé les participants à prendre des mesures nécessaires pour les gens ordinaires qui sont les premières victimes de l'éventuelle récession économique.

Park a ensuite félicité la patronne du groupe parlementaire de l'UDNP, Park Young-sun, pour son élection à la tête de la première force de l'opposition. En effet, c'est la première fois qu'une femme députée représente un groupe parlementaire dans l'histoire de la Constitution. A son tour, Park Young-sun a répliqué que c'est grâce à l'arrivée de la première présidente de la République qu'elle-même a pu accéder à son poste.

A l'ordre du jour de cette rencontre à quatre : une proposition sur la réorganisation du gouvernement suite à la catastrophe du Sewol, un projet de loi spécial visant à éclaircir la tragédie et à venir en aide aux familles des victimes.
 
En particulier, la loi sur la refonte gouvernementale comprend la proposition de la chef de l'Etat d'abolir le corps des garde-côtes qui ont été mis en cause pour ne pas avoir réagi rapidement au drame qui a fait plus de 300 morts.