A l’issue des élections législatives partielles qui se sont déroulées, mercredi, en Corée du Sud, le Saenuri, le parti au pouvoir, a remporté la victoire dans 11 circonscriptions. Quant à l’UDNP, la première formation de l’opposition, elle a dû se contenter de quatre.
Le Saenuri a, par exemple, gagné à Dongjak-B à Séoul, à Suwon-B, à Gimpo ou encore à Namgu-B dans la ville d’Ulsan. Et ce qui est surtout surprenant c’est qu’un candidat de ce parti conservateur, Lee Jung-hyun, est sorti vainqueur dans la circonscription de Suncheon-Gokseong située dans la province de Jeolla du Sud, un fief traditionnel de l’opposition. Lee est un ancien secrétaire à la communication de la présidente Park Geun-hye.
Les quatre circonscriptions qu’ont remporté les candidats de l’UDNP sont Suwon-D, Youngwang-Hampyung-Jangsung-Damyang dans la province de Jeolla du Sud, Naju-Hwasoon toujours dans la même province et enfin Gwangsan-B à Gwangju, dans le sud-ouest.
Le district où la concurrence était la plus serrée était sans conteste Dongjak-B dans la capitale. Na Kyung-won qui représente le Saenuri a été élue dans cette circonscription en obtenant au total 49,90 % des voix. Son rival Roh Hoe-chan du Parti pour la justice a reçu 48,69 % des voix. L’opposition avait réussi à proposer une candidature unique à Dongjak-B. Gi Dong-min, le candidat de l’UDNP, s’était retiré au profit de Roh.
Selon la Commission électorale nationale, 940 000 des 2 880 000 électeurs concernés sont allés, hier, aux urnes. Le taux de participation provisoire s’établit ainsi à 32,9 %. A titre de comparaison, il était de 33,5 % lors des précédentes élections partielles qui se sont déroulées en octobre 2013.
Ce scrutin a permis au Saenuri de posséder 158 des 300 sièges à l’Assemblée nationale. Il redevient majoritaire au Parlement. L’UDNP en compte désormais 130.