Concernant la mort d’un soldat du nom de Yun suite aux agressions physiques de ses supérieurs survenue en avril dernier, le ministre de la Défense a officiellement présenté ses excuses les plus sincères.
 
Han Min-koo s’est excusé auprès des parents de Yun et des autres parents sud-coréens qui doivent s’inquiéter de leurs enfants qui effectuent leur service militaire.
 
Tout en estimant qu’il s’agit d’un accident qui n’aurait pas dû se produire dans la société civilisée du 21e siècle, le ministre a affirmé qu’une enquête supplémentaire serait menée pour élucider les problèmes structurels de l’armée et prendre des mesures pour y remédier. Le ministère de la Défense veut examiner les possibilités de voir la mort de Yun comme un homicide.
 
Par ailleurs, les autorités militaires ont répertorié en avril dernier 3 900 soldats de l’armée de terre impliqués dans des sévices. Le monde politique qui veut considérer Yun comme une victime de la mort due aux violences physiques appelle à la réprimande sévère des dirigeants de l’armée.
 
Kim Moo-sung, le nouveau patron du Saenuri, le parti au pouvoir, a qualifié la mort de Yun de violation des droits de l’Homme, d’abus organisé et d’homicide incontestable. Il exige ainsi une enquête exhaustive sur l’affaire et la punition sévère des responsables.
 
Quant à Park Young-sun, la présidente du groupe parlementaire de l’UDNP, le premier parti de l’opposition, elle a accusé les autorités militaires d’avoir voulu dissimuler ou réduire la gravité de cette affaire. Elle demande ainsi la punition du secrétaire présidentiel à la sécurité nationale Kim Kwan-jin qui était le ministre de la Défense d’alors.
 
En avril, le soldat de première classe Yun a succombé à son lynchage par quatre de ses supérieurs. L’enquête a révélé qu’il avait été victime de violences physiques et de brimades répétées.