L’administration américaine qualifie de « grave violation des droits de l’Homme » le recrutement des femmes de réconfort pour l’armée japonaise pendant la seconde guerre mondiale. C’est ce qu’a affirmé le porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison blanche Patrick Ventrell. Il a alors confirmé officiellement que des responsables de la présidence avaient reçu jeudi dernier deux sud-Coréennes victimes de cet esclavage sexuel.
Même tonalité dans les propos de sa collègue du département d’Etat Jen Psaki. Lors d’un point de presse, elle a précisé que l’administration Obama exhorte le gouvernement de Tokyo à trouver une solution à la question, de manière à cicatriser les plaies chez ces victimes et à améliorer les relations avec ses pays voisins.
Deux anciennes femmes de réconfort, octogénaires, sont en ce moment en voyage aux Etats-Unis. A cette occasion, elles ont été reçues séparément par des responsables de la Maison blanche et du département d’Etat. Leurs rencontres ont eu lieu en secret.