La Corée du Sud et les États-Unis ont commencé aujourd’hui leurs exercices militaires annuels « Ulchi Freedom Guardian » (UFG) qui se dérouleront jusqu’au 29 août.
 
Il s’agissait d’une simulation annuelle à des fins défensives afin d’assurer la sécurité de la péninsule coréenne et de maintenir les deux alliés préparés à la défense nationale.
 
Environ 50 000 soldats sud-coréens et 30 000 américains y compris 3 000 forces américaines placées à l'étranger y participent. Des agents suisses et suédois de la Commission neutre de contrôle, organe chargé de surveiller l'application de l'Accord d'armistice entre les deux Corées, devraient l’observer.
 
Cette année, Séoul et Washington appliqueront pour la première fois leur stratégie de force de dissuasion conçue ensemble, en vue de répondre aux menaces nucléaires et aux armes de destruction massive de Pyongyang. Cette stratégie a été établie lors d'une réunion de leurs ministres de la Défense en octobre dernier.
 
Dans une déclaration publiée hier par l'état-major de l'armée du peuple nord-coréenne, Pyongyang avait dénoncé l’UFG qu’il qualifie d’entraînement de guerre nucléaire extrêmement dangereux visant à effectuer les attaques préventives.  Le Nord a aussi menacé de lancer des attaques de préemption en signe de protestation.
 
En réponse, les autorités militaires sud-coréennes, estimant ces critiques plus fortes que des années précédentes, poursuivront l’exercice sous une surveillance renforcée.