L'UDNP, le principal parti de l'opposition, s'engage à continuer à persuader les familles de victimes du naufrage meurtrier du Sewol de soutenir un accord bipartisan sur une loi spéciale visant à faire la lumière sur le drame qui a coûté la vie à plus de 300 personnes en avril dernier. 
 
En effet, ces familles ont rejeté hier cet accord qui permet au Saenuri, le parti gouvernemental, d'avoir son mot à dire concernant le choix d'un comité spécial qui sera chargé de dévoiler la cause de la catastrophe. Il s'agissait de leur deuxième refus.
 
Selon un responsable de l'UDNP, les familles des victimes du Sewol demandent à ce parti de centre-gauche de renégocier avec le Saenuri. Pourtant, cette éventualité représente un fardeau politique pour lui et semble d'ailleurs difficile à réaliser. Quoi qu'il en soit, l'UDNP fera tout ce qui est en son pouvoir pour que la demande des familles aboutisse dans le cadre de l'accord bipartite. 
 
De son côté, le Saenuri a coupé court à la demande des familles. Pour le parti présidentiel, cette demande qui consiste à accorder à un panel de sept membres un droit d'enquêter sur la catastrophe et d'inculper les suspects n'est pas sujette à négociation. 
 
Par conséquent, le parti conservateur a appelé à nouveau le camp adverse à mettre à l'écart la demande des familles sur les renégociations et à endosser sans tarder le consentement bipartisan sur la loi spéciale.