Washington a annoncé qu’il n’utiliserait plus de mines antipersonnel en dehors de la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées. C’est le président Barack Obama qui a lui-même fait cette annonce hier. Et d’ajouter que son pays ne les produirait ni ne les achèterait plus, et qu’il a pris une telle décision pour se rapprocher des objectifs humanitaires de la Convention d’Ottawa de 1997.
Les Etats-Unis ont jusqu’à présent refusé de signer cette convention, qui interdit l’utilisation, le stockage, la production et le transfert de ces mines, arguant qu’ils en ont besoin pour la défense du pays et de ses alliés.
Le chef de la Maison blanche s’est engagé par la même occasion à détruire les stocks de mines de son pays qui ne sont pas nécessaires à la défense de la Corée du Sud.
A ce propos, son secrétaire d’Etat John Kerry a expliqué au ministre sud-coréen des Affaires étrangères, rencontré à New York, qu’en dépit de cette décision, l’engagement de défense de son pays envers Séoul ne changera pas.
Le Pentagone a lui aussi salué l'annonce de Barack Obama. Séoul et Washington devront dorénavant discuter des moyens de réduire les mines antipersonnel et de renforcer à la fois leur force de dissuasion face à Pyongyang.